La voix du violon, Andrea Camilleri

21 juin 2008

La voix du violon, Andrea Camilleri dans EUROPE 514W25WS94L._SL500_AA240_

4ème de couverture :

« Quand c’est pas le jour c’est pas le jour ». Voilà les termes du truculent commissaire Salvo Montalbano de Vigata, Sicile, quand Gallo, son chauffeur qui se prend pour Fangio, entre en collision avec une Twingo mal garée. L’accident va entraîner indirectement une macabre découverte : le corps nu de Michela Licalzi, une jeune femme assassinée dans une villa à la limite de la zone officielle du commissaire. Montalbano va devoir mener une enquête complexe, affronter l’hostilité des institutions et les théories d’un collègue plutôt concurrent, tout en devant répondre à la question du mariage à sa compagne Livia, et en étant fort ému par une belle amie de la victime… Comme d’habitude, il prendra quelques libertés avec la légalité pour faire apparaître la vérité.

Mon avis :

Voilà un roman policier frais, drôle et dont l’intrigue fonctionne à la perfection. On se sent tellement bien dans ce petit village sicilien que l’on ne voudrait plus en repartir : la chaleur et la musique de la langue, même traduite, nous atteint et fait du bien.

On se prend vite d’amitié pour ce cher Montalbano qui, en plus de résoudre son enquête, est souvent amené à gérer d’autres soucis plus personnels. Et c’est bien ça qui nous le rend attachant.

KENNEDY Douglas

20 juin 2008

KENNEDY Douglas dans AUTEURS kennedy

Biographie :

(source Wikipédia) 

Douglas Kennedy est né le 1er janvier 1955 et grandit dans l’Upper West Side. Il débute ses études à la Collegiate School, New York, puis au Bowdoin College dans l’État du Maine, avant de partir un an au Trinity College de Dublin, en 1974. Il revient un temps à New York, mais repart rapidement à Dublin pour s’y établir définitivement. 

À Dublin, il rejoint le National Theatre of Ireland et y exerce la fonction d’administrateur durant cinq ans (1978-1983), pendant lesquelles il commence à écrire. Il démissionne de ce poste en 83 et se consacre alors exclusivement à l’écriture.

En mars 1988, il déménage à Londres, au moment où son premier livre, un récit de voyage, est publié. Deux autres suivront. Ces trois livres reçoivent un très bon accueil critique. En 1994, paraît son premier roman, « Cul-de-sac ». Son deuxième roman, « L’homme qui voulait vivre sa vie », connaît un succès international. Son troisième roman, « Les désarrois de Ned Allen » est aussi un best seller et un succès critique.

« La poursuite du bonheur » marque un changement radical. Après trois romans que l’on pourrait décrire comme des thrillers psychologiques, il opte pour une histoire d’amour tragique. Il reçoit un excellent accueil critique. Ont ensuite suivi « Rien ne va plus », « Une relation dangereuse »,   »Au pays de Dieu » , « Les charmes discrets de la vie conjugale », …

Bibliographie :

  • « The Dead Heart« , 1993. (« Cul-de-sac«  , 1994)
  • « The Big Picture« , 1996. (« L’homme qui voulait vivre sa vie« , 1997)
  • « The Job« , 1998. (« Les désarrois de Ned Allen« , 1999)
  • « The Pursuit of Hapiness« , 2001. (« La poursuite du bonheur« , 2002)
  • « Losing it« , 2002. (« Rien ne va plus », 2003)
  • « A Special Relationship« , 2003. (« Une relation dangereuse« , 2004)
  • « State of the Union« , 2005. (« Les charmes discrets de la vie conjugale« , 2006)
  • « The Woman in the Fifth« , 2006 . (« La femme du Ve« , 2007)

Cul-de-sac, Douglas Kennedy

20 juin 2008

Cul-de-sac, Douglas Kennedy dans GENRES LITTERAIRES cul_de_sac

4ème de couverture :

 Je n’avais rien contre l’Australie avant d’écraser un kangourou par une nuit sans lune et de rencontrer Angie sur une plage ensoleillée. Douce, chaude, Angie. Un vrai rêve pour le voyageur fatigué. C’est quand j’ai su que je l’avais épousée que les choses se sont gâtées, vraiment gâtées jusqu’au cauchemar.

Premier roman de Douglas Kennedy.

Mon avis :

Si les étendues désertiques font déjà naître en vous une certaine inquiétude, ce roman finira de vous angoisser. Imaginez-vous pris au piège au fin fond d’un village, officiellement inexistant, effacé de la carte, vivant en totale autarcie, et de surcroît, entouré de centaines de kilomètres de désert… Vous sentez le stress s’accroître?… S’échapper…? n’y pensez même pas, c’est impossible! Mais alors que faire?

Ce roman a été ma première découverte littéraire à la fois de l’auteur, Douglas Kennedy, et du territoire australien. Si l’histoire peut sembler iréelle, comme évoluant dans une sorte de 4ème dimension, je n’ai pu m’empêcher de frémir à cette simple idée : et si c’était vrai?…

ON EN PARLE ICI AUSSI : Argantel, Bluegrey, Emeraude, Joëlle, Lucy

WILSON Robert

20 juin 2008

Biographie :

Robert Wilson est né en Angleterre en 1957. Diplômé de l’Université d’Oxford, il a travaillé dans l’import-export en Afrique où il situe l’action de certains de ses romans noirs. De retour en Europe, il publie en 2002 son premier thriller, « Une mort à Lisbonne », qui a reçu le Crime Writer’s Association Golden Dagger Award. C’est le plus fameux prix britannique couronnant un roman policier. Il vit actuellement dans une ferme isolée au Portugal.

Bibliographie :

  • « A small death in Lisbon », 2003. (« Une mort à Lisbonne« , 2004)
  • « The Company of strangers », 2004. (« La danse des espions », 2005)
  • « The blind man of Seville », 2005. (« Meurtres à Séville », 2006)

Une mort à Lisbonne, Robert Wilson

20 juin 2008

Une mort à Lisbonne, Robert Wilson dans EUROPE

4ème de couverture :

En 1941, dans une Europe en guerre, Klaus Felsen, industriel allemand, est envoyé au Portugal pour le compte des SS. Tout-puissant en ce pays, il ne recule devant rien pour assurer les intérêts des Allemands aussi bien que les siens : il triche, trahit et viole… Des années plus tard, à Lisbonne, le cadavre de Catarina Oliveira est retrouvé sur une plage. Jolie adolescente aux yeux bleus, fille unique d’un couple de grands bourgeois à la réputation irréprochable, Catarina collectionnait les amants et flambait son existence comme si elle fuyait devant quelque chose d’insupportable. Mais quoi ? L’enquête est confiée à l’inspecteur Ze Coelho, flic anticonformiste, qui s’obstine dans sa quête de la vérité. Plongeant dans un univers d’une perversité inouïe, il déterre les secrets de famille et le lien existant entre Catarina et le SS. Un lien effacé par le temps, ignoré de tous, sauf de ceux qui ont minutieusement programmé la suppression de la jeune fille.

Premier roman de Robert Wilson.

Mon avis :

Il ne s’agit pas ici d’une simple enquête policière sur un crime violent, quoique l’intrigue soit très bien menée à mon goût. À ce sujet, je dirais que le suspens est riche, bien constuit, et qu’amateurs de rebondissements multiples, vous serez servis…

Face à cette intrigue policière, l’inspecteur Ze Coelho va, pour chercher des indices, remonter le temps et découvrir ainsi le lien entre la jeune fille assassinée et un SS allemand, violent, cruel, venu au Portugal pour y acquérir, de manière illégale, du tungstène. Et j’ai beaucoup apprécié le fait de passer d’une époque à une autre en essyant toujours de créer un lien de cause à effet entre les deux.

Enfin, pour finir la liste de ce que j’ai apprécié dans ce bouquin, il y a cette évocation du Portugal et de son rôle joué pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que celle de la ville de Lisbonne où vous pourrez découvrir ses ruelles, ses bars, ses tramways…

Cependant, un aspect de ce roman m’a quelque peu déplu : il s’agit de cette abondance de scènes violentes, cruelles et sordides qui choquent.

Mais ma petite âme sensible n’a pas souhaité s’abstenir pour autant!

RUIZ ZAFON Carlos

20 juin 2008

RUIZ ZAFON Carlos dans AUTEURS 20482 

Biographie : 

(source Wikipédia) 

Carlos Ruíz Zafón est un auteur espagnol né à Barcelone en 1964.

A l’âge de quatorze ans, Carlos Ruiz Zafon écrit son premier roman, une histoire truculente de 500 pages. À dix-neuf ans, il choisit pourtant de faire carrière dans la publicité, qu’il quitte rapidement pour se consacrer à son roman « El principe de la niebla » (Le prince du brouillard, 1993) qui a gagné le prix de la jeunesse d’Edebé en 2000.

Son quatrième roman, « L’ombre du vent », a reçu un accueil chaleureux de la critique et le prix Planeta en 2004, et a été sélectionné dans les romans étrangers pour le prix Femina 2004. Il a reçu aussi de nombreux autres prix

Bibliographie :

  • « El principe de la niebla« , 1993
  • « El Palacio de la medianoche« , 1994
  • « Las Luces de septiembre« , 1995
  • « Marina« , 1999
  • « La sombra del viento« , 2001. (« L’ombre du vent« , 2002)
  • « El juego del ángel« , 2008

Escale à Barcelone…

20 juin 2008

Escale à Barcelone... dans EUROPE carte-espagne   696941-gf dans GENRES LITTERAIRES

LOmbre du vent, Carlos Ruiz Zafon

Me voilà fraîchement débarquée à Barcelone que je vais avoir l’opportunité de découvrir sous deux aspects différents via un petit voyage dans le temps : la Barcelone de l’après-guerre civile et celle de la fin des années 50… 

C’est à cette première époque que j’ai rencontré Daniel Sempere, 10 ans, et son père. Cet homme emmenait alors son fils dans un endroit demeuré secret, le Cimetière des Livres Oubliés, pour se prêter à un étrange rituel qui se transmet de générations en générations : »l’adoption » d’un ouvrage que l’enfant doit lui-même choisir.L’enfant a choisi le livre, mais j’ai souvent eu l’impression aussi que c’est le livre qui a choisi l’enfant… Toujours est-il que ce volume va changer le restant de la vie de Daniel qui va s’obstiner des années durant à retrouver la trace de son auteur…

J’ai passionnément aimé me balader aux côtés de ces personnages tous plus attachants les uns que les autres et qui m’ont fait découvrir une Barcelone tout à la fois dure, réelle, fantasque et magique. Et c’est avec une peine non dissimulée que mon séjour espagnol s’est terminé, avec de la magie plein des yeux et un amour ses livres qui avait encore décuplé…

Et comme j’étais dans le coin, j’ai poussé un peu vers l’ouest, direction le Portugal pour un séjour à Lisbonne…

BOYD William

20 juin 2008

BOYD William dans AUTEURS boyd 

Biographie : 

(source Wikipédia) 

William Andrew Murray Boyd est né le 7 mars 1952 à Accra au Ghana. Il fait ses études à l’université de Glasgow puis à l’université de Nice, au Gordonstoun School de Moray en Écosse, et à Oxfordau Jesus College. Après ses études, il y enseigne la littérature. C’est à cette époque qu’il publie son premier roman « Un Anglais sous les Tropiques ».
Il fut critique télé pour le magazine New Stateman, de 1981 à 1983, et il a également écrit de nombreux scénarios de téléfilms.
Il est depuis 1983 membre de la Société Royale de Littérature.
Il est marié et partage sa vie entre le Sud-Ouest de la France (Dordogne) et Londres.

Bibliographie :

  • « A good man in Africa« , 1981. (« Un Anglais sous les Tropiques« , 1984)
  • « An ice-cream car« , 1982. (« Comme neige au soleil« , 1985)
  • « Stars and bars« , 1984. (« La Croix et la Bannière« , 1986)
  • « The new Confessions« , 1987. (« Les Nouvelles Confessions« , 1988)
  •  » Brazzaville Beach« , 1990. (« Brazzaville Plage« , 1991)
  • « The blue afternoon« , 1993. (« L’après-midi bleu« , 1994)
  • « Armadillo« , 1998. (« Armadillo« , 1998)
  • « Any human heart« , 2001. (« À Livre ouvert« , 2002)
  • « Restless« , 2006. (« La vie aux aguets« ,2007)
  • Embarquement immédiat pour le Congo

    20 juin 2008

    Embarquement immédiat pour le Congo dans AFRIQUE congo           brazzaville-plage-1 dans Congo

    Brazzaville Plage, William Boyd

    Mon voyage commence donc ici, au Congo, à Brazzaville Plage plus exactement. C’est là que j’ai fait connaissance de Hope Clearwater, jeune ethnologue fuyant sa vie et son mariage raté en étudiant une colonie de chimpanzés dans un centre de primatologie.

    C’est la permière fois que je mettais les pieds en Afrique et j’espèrais beaucoup m’y plaire. Ce qui fut le cas : la nature, la vie sauvage, un total dépaysement… Mais ma relation personnage-lecteur avec Hope a était quelque peu tendu… Je n’ai pas trop accroché avec son côté très dianefosseyque, voire presque indianajonesque!! Ca ne m’a pas convaincu…

    Son histoire avec John est tout ce qu’il y a de plus pathétique, mais elle est tellement gentille notre Hope, tellement… altruiste!! Oh! il peut lui préférer les maths, elle tentera de comprendre… il la trompe avec une autre, mais bien sûr il ne le voulait pas, c’était une folie, il ne recommencera pas!!! alors, elle lui pardonne parce qu’elle….oui, oui, elle comprend c’est bien ça!! Il l’implore, s’apitoie sur son sort, demande le divorce, puis revient vers elle, ça la gonfle, mais… elle le laissera faire parce qu’elle….ça va on a compris!

    Mais dans la jungle, notre gentille Hope se transforme!! Non, non, elle ne se laissera plus marcher sur les pieds. Elle a du courage et elle ose affronter ceux qui la contrent. Quel changement!!  Dès qu’elle remarque des cas de cannibaslisme chez les chimpanzés qu’elle observe, elle décide d’en faire part au directeur de l’observatoire établie à Grosso Arvore. Malheur à Hope l’incomprise, elle aura bien du mal à se faire entendre et on fera tout pour la faire taire!! Et comble de cette histoire : elle se fait kidnapper par une faction armée en lutte dans la guerre qui sévit alors au Congo…   Bien qu’ayant assisté au final, je ne dilvugurerais rien au cas où vous souhaiteriez faire ce même voyage.

    Quant à l’Afrique, j’y ai découvert cette guerre qui sévit au Congo ainsi que ses différents groupes armés, mais j’ai été déçue de ne pas en avoir plus appris sur les habitants et la culture africaine. Et ma rencontre avec les chimpanzés cannibales,et bah… ça m’a fichu froid dans le dos, vraiment!!  Mais j’ai préféré cent milles fois mieux découvrir qui ils étaient plutôt que la morne existence de Hope.

    Je n’ai donc pas été convaincu par ce voyage en compagnie de William Boyd. Cependant, il me soumet la possibilité d’un autre dépaysement, cette fois-ci avec un Anglais et apparemment sous les Tropiques… Et ça , ça me tente bien quand même!!On verra ça un de ces jours…

    Et maintenant, direction l’Espagne, atterissage à Barcelone…

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