Le matou, Yves Beauchemin

25 juin 2008

Le matou, Yves Beauchemin dans AMERIQUE DU NORD le-matou

4ème de couverture :

Florent Boissonneault, jeune montréalais, rêve de posséder son propre restaurant et Elise, son épouse, de fonder une famille. Un jour, Florent rencontre un étrange vieux monsieur, Egon Ratablavasky, qui lui propose de l’aider à racheter  » La Binerie  » un petit restaurant en vente à un prix dérisoire. Enfin propriétaires,  Florent et Elise prennent en affection  » monsieur Emile « , un jeune garçon de six ans délaissé par sa mère et qui a trouvé refuge, avec son chat, dans leur restaurant. Mais la générosité de Ratablavasky laisse place à une méchanceté sordide que seule la malignité du matou de  » monsieur Emile  » pourra finalement déjouer…

Mon avis :

C’est, à mon sens, un roman incontournable pour qui souhaite découvrir la littérature québécoise… voire même, incontournable tout court!! Et je remercie ma petite maman de m’avoir mis ce livre entre les mains…

On découvre en effet un récit captivant qui s’équilibre entre conte et réalisme : d’un côté, de la fantaisie, un soupçon de fantastique, et quelques situations rocambolesques, et de l’autre, la description du Montréal d’il y a 30 ans, ses rues, ses habitants, son accent si charmant et son froid perçant et impitoyable…

Vous vous attacherez sans doute aux héros et à tous les personnages secondaires, dont vous deviendrez l’ami(e) au fur et à mesure du récit, et si vous êtes comme moi, vous aurez bien du souci à les quitter au moment de refermer le livre sur cette incroyable histoire.

Je n’ai qu’une chose à dire : « Merci M. Beauchemin et encore!! »

COE Jonathan

24 juin 2008

COE Jonathan dans AUTEURS coe

Biographie :

Jonathan Coe est un écrivain britannique, né le 19 août 1961 à Birmingham. Il étudié à la King Edward’s School à Birmingham et au Trinity College à Cambridge avant d’enseigner à l’Université de Warwick. Il doit sa notoriété à l’étranger à son troisième roman « Testament à l’anglaise ». Cette virulente satire de la société britannique des années du tchatchérisme a connu un important succès tant auprès du public qu’auprès de la critique qui lui attribua le Prix Femina étranger 1995. Il a aussi reçu le Prix Médicis étranger en 1998 pour « La Maison du sommeil ».

Bibliographie :

  • « The accidental woman », 1987. (« La femme de hasard« , 1988) 
  • « A Touch of Love », 1989. (« Une touche d’amour« , 1990) 
  • « The dwarves of death », 1990. (« Les nains de la mort« , 1991) 
  • « What a carve up ! »,  1994. (« Testament à l’anglaise« , 1995) 
  • « The house of sleep », 1997. (« La maison du sommeil« , 1998)
  • « The Rotters’ Club », 2001. (« Bienvenue au club« , 2002)
  • « The Closed Circle », 2004. (« Le cercle fermé« , 2005)

La maison du sommeil, Jonathan Coe

24 juin 2008

La maison du sommeil, Jonathan Coe dans EUROPE 756393

4ème de couverture :


De bien curieux événements se déroulent à Ashdown, inquiétante demeure perchée sur une falaise des côtes anglaises. Naguère, c’était une résidence universitaire, où se sont croisés Sarah la narcoleptique, Gregory le manipulateur, Veronica la passionnée, Robert l’amoureux transi, Terry le cinéphile fou. Leurs destins ont divergé, mais les spectres du passé continuent de hanter Ashdown, devenue une clinique où le sinistre docteur Dudden se livre à de monstrueuses expériences sur les troubles du sommeil. Par quelles mystérieuses coïncidences tous les personnages vont-ils s’y retrouver ? Et quelles transformations vont-ils subir ? Une fresque foisonnante et rigoureuse où l’illusion amoureuse va jusqu’à l’extrême limite de sa réalisation, et où la vérité sort toujours des rêves.

Mon avis :

J’ai découvert Jonathan Coe avec ce roman et ça m’a donné aussitôt envie d’en lire beaucoup d’autres…

Ici, deux récits se chevauchent : ils nous content tous deux l’histoire d’Ashdown, « cette inquiétante demeure », mais à quelques années d’intervalles…Les étudiants qui s’y sont croisés, à l’heure où cette bâtisse était encore un foyer universitaire, vont à nouveau s’y retrouver lorsque celle-ci est reconvertie en clinique du sommeil.

Vous serez conquis par l’humour sans cynisme de Jonathan Coe, car les situations délirantes ne manquent pas. Mais réduire ce livre à de l’humour serait une injustice… Il s’agit de beaucoup plus : une connaissance de l’univers étonnant et mystérieux du sommeil ; une histoire d’amour où hommes et femmes se rencontrent, se perdent de vue, se lient et se délient ; et enfin un remarquable suspens où les pièces du puzzle s’encastrent au fur et à mesure jusqu’au dénouement final où l’on comprend enfin ce qui lie tous les personnages… Digne d’un grand Hitchcock!!

Alors oui…, sans mauvais jeu de mot, ce livre m’a tenu en éveil, il m’a même fait vivre une ou deux nuits blanches, et je l’ai terminé comme au sortir d’un rêve : étourdie et égarée…

ON EN PARLE ICI AUSSI : Benoît, Bluegrey

CONNOLLY Joseph

24 juin 2008

CONNOLLY Joseph dans AUTEURS arton2525

Biographie :

Joseph Connolly est né en 1950 en Angleterre. Ancien libraire à Hampstead, en Angleterre, Joseph Connolly a dirigé pendant 15 ans une maison d’édition anglaise, The Flask Bookshop, avant de se décider à prendre lui-même la plume. Outre des biographies de Jerome K. Jerome et de P.G. Wodehouse, il a à ce jour publié plusieurs romans à succès.

Bibliographie :

  • « Summer things« , 1999. (« Vacances Anglaises« , 2000)
  • « Winter break« , 2000. (« N’oublie pas mes petits souliers« , 2001)
  • « Stuff« , 2001. (« Drôle de bazar« , 2002)
  • « S.O.S.« , 2002. (« S.O.S.« , 2003)
  • « It can’t go on« , 2002. (« Ca ne peut plus durer« , 2004)
  • « Love is strange« , 2004. (« L’amour est une chose étrange« , 2005)

S.O.S., Joseph Connolly

23 juin 2008

S.O.S., Joseph Connolly dans GENRES LITTERAIRES 9782020813259

4ème de couverture :

Il faut six jours pour traverser l’Atlantique à bord d’un luxueux paquebot. Six jours, c’est amplement suffisant pour changer sa vie – ou pour la ruiner.
Parmi les 1600 passagers de Transylvania, il y a David et Nicole. Nicole et ses deux enfants adolescents, Rollo et Marianne, se réjouissent de cette croisière. David est nettement moins emballé. Et sa maîtresse Trish est tout sauf enthousiaste. Il y a aussi Jennifer, qui à 39 ans est restée très «jeune dans sa tête», et sa fille Stacy, âgée de 20 ans. Si seulement Jennifer pouvait se débarrasser de Nobby et Aggie, deux vétérans de la navigation, elle irait volontiers discuter avec le charmant Earl, le fils d’un couple d’Américains, Dwight et Charlene…
L’enfer, c’est les autres, disait Sartre. Selon Joseph Connolly, c’est plutôt une croisière de 6 jours sur un Transatlantique.

Mon avis :

Moi qui ai le mal de mer, je me suis totalement laissée embarquer par ce roman… Préparez-vous à un voyage houleux mais très drôle!! Ce livre est peuplé d’une multitude de personnages plus ou moins attachants (le moins s’adressant à certains personnages que l’on serait près à tuer de ses propres mains), avec des personnalités parfois diamétralement opposées, et c’est bien ça qui rend certaines situations désopilantes.

Que l’on ne s’inquiète pas pour autant, pas d’iceberg à l’horizon, le bateau arrivera à bon port. Mais quant à savoir dans les bras de qui?…. ça je vous laisse le découvrir.

Dans mon cas, c’est avec regret que j’ai débarqué à mon tour sur le port de New York, laissant dans les cabines du bateau tous les secrets, les mensonges, les quiproquos et les sentiments des relations humaines (dans tous les sens du terme!!)

PADURA Leonardo

23 juin 2008

PADURA Leonardo dans AUTEURS padu

Biographie :

Leonardo Padura Fuentes, né en 1955 à Cuba, appartient à la génération des écrivains élevés avec la Révolution. Dans ses romans policiers il décrit avec un réalisme saisissant la société cubaine désillusionnée, prête à tout pour survivre sur les ruines du socialisme et gangrenée par la corruption. Il habite dans un quartier populaire de la banlieue de La Havane, là où se déroulent en général les enquêtes de Mario Conde, le flic désabusé héros de ses romans publiés à Cuba et à l’étranger. Avec son fidèle complice « el flaco » devenu hémiplégique à la suite d’une blessure en Angola, il porte un regard sans concession sur le désastre cubain. À Cuba ses romans sont épuisés quelques jours après leur parution et se vendent trois à quatre fois le prix normal au marché noir. Un signe de qualité qui ne trompe pas. 

Bibliographie :

  • « Mort d’un chinois à La Havane « 
  • « Le palmier et l’Etoile »
  • « Adios Hemingway »
  • « Les brumes du passé »
  • Cycle Les Quatre saisons :
  • « Passé parfait »
  • « Vents de carême « 
  • « Electre à La Havane »
  • « L’Automne à Cuba »

 

Adios Hemingway, Leonardo Padura

23 juin 2008

Adios Hemingway, Leonardo Padura dans AMERIQUE DU SUD 9782757803547

4ème de couverture :

Dans le jardin de la maison-musée d’Ernest Hemingway, on déterre un cadavre portant l’insigne du FBI. Ce cher Ernest serait-il l’assassin ? Pas facile d’enquêter après tant d’années, surtout sur un écrivain de cette stature, qui vous inspire des sentiments ambigus d’admiration et de haine. Mario Conde, l’ancien flic, prend son courage à deux mains et exhume le souvenir de ce monstre sacré, généreux, odieux, inoubliable.

 Mon avis :

Livre policier, livre policier… ouais…faut le dire vite!! Mais ne vous y trompez pas, cela ne m’a pas déplu. Bien au contraire!!

Alors au final, de quoi s’agit-il? Bon ok, à la base, ça a tout d’un policier : flic solitaire et alcoolique, un peu, voire pas mal déprimé, et qui passe la plupart de ses soirées avec des amis autour d’une bouteille de rhum. Et puis, il y a le cadavre… Et qui dit policier + cadavre, dit « enquête ». En décor, imaginez-vous Cuba, la Havane plus extactement, ses rues encore vivantes malgrè un régime rigide et dépassé, son rhum, sa musique et ses jolies filles. Voilà, le décor est posé…

Mais le petit détail qui fait toute la différence avec d’autres policiers, c’est l’endroit où était enterré le mort… eh oui!! Parce qu’en fait ça fait un petit moment qu’il semble nourrir les vers celui-là. Et pas n’importe où en plus! Dans le jardin de la maison, maintenant reconvertie en musée, de l’écrivain Ernest Hemingway…

Si pour les policiers cubains il s’agit là d’une affaire sans intêret, pour notre flic à la retraite, le travail reprend. C’est que le père Hemingway, l’inspecteur le Conde l’a vu et surtout il en a entendu parler quand il était petit. Et il lui inspire autant d’admiration pour son génie créateur que de dégoût et de haine… Il va alors partir à la quête de la vérité en interrogeant toutes les anciennes connaissances d’Hemingway encore vivantes…et autant dire qu’il en reste peu!!

Mais au final, on reste bien conscient que cette investigation policière, écrite par Padura, n’est qu’un prétexte pour parler du grand écrivain, de la création, et du vide que laisse la mort pour ne laisser survivre que les oeuvres : à croire que l’écriture, comme les autres formes d’art, est une tentative d’atteindre l’éternité et que le talent est une façon d’excuser toutes ses erreurs et faiblesses, et de se réhabiliter soi-même.

Du scrap… et du beau!!

23 juin 2008

Amateurs de belles choses, bonjour!!

Que vous connaissiez déjà le scrapbooking, ou pas du tout, venez visiter le blog de ma mamounette (en plus d’être son surnom, voire même son nom d’artiste, il s’agit vraiment de ma maman!!).

Vous n’y verrez que de belles choses : pages d’album, cartes, calendriers et autres petits accessoires scrapés tels que des marque-pages, des lettres de portes ou des pochettes CD…

Certains pourront penser que je fais preuve de partialité… Je vous arrête de suite!! Que nenni!!! Je trouve cela très beau…bon d’accord peut-être que si c’était pas ma mamounette, je ne ferais pas autant de pub, mais bon…

En tout cas, un conseil…venez-vous en mettre plein les mirettes, ça vaut vraiment le coup!!

Le scrap à mamounette

GARLAND Alex

23 juin 2008

GARLAND Alex dans AUTEURS 16053

Biographie :

(source Wikipédia) 

Etudiant en histoire de l’art à l’université de Manchester, Alex Garland publie son premier roman, « La Plage », à l’âge de 26 ans. Le succès est sans commune mesure et l’histoire est reprise et adaptée pour le cinéma par Danny Boyle avec Leonardo DiCaprio. Si l’adaptation s’éloigne un peu du roman, Alex Garland se retrouve propulsé sur le devant de la scène. Trois ans plus tard, il publie son deuxième roman, « Tesseract », qui sera lui aussi adapté au cinéma. Il publie en 2004 un court roman, « Le Coma », qui aborde ce thème délicat et offre la vie intérieure d’un homme semi-conscient et à la frontière du rêve après s’être fait heurter par un train. Le livre est illustré par son père, le dessinateur Nicholas Garland. Ses livres ayant tendance à flirter avec le cinéma, Alex Garland écrit aussi des scénarios. Il rédige ainsi celui de « 28 jours plus tard » pour Danny Boyle.

Bibliographie :

  • « The Beach », 1996. (« La Plage« ,1998)
  • « The Tesseract », 1998. (« Le Tesseract »,1999)  
  • « The Coma », 2004. (« Le coma », 2005)
  • « Sunshine », 2007.

La plage, Alex Garland

23 juin 2008

La plage, Alex Garland dans ASIE 41HEH4Y7NML._SL500_AA240_

4ème de couverture :

Routard solitaire et aventurier passionné d’Asie, Richard arrive à Bangkok pour les vacances. Son voisin de chambre lui laisse un plan précis des îles du Golfe de la Thaïlande. Sur l’une d’entre elles se trouve  » LA  » plage. Intrigué, Richard décide de partir, avec un couple de jeunes Français, à la quête de ce lieu édénique. Mais on le sait depuis longtemps : entre le paradis et l’enfer, il n’y a souvent qu’un pas.

Premier roman d’Alex Garland.

Mon avis :

Déçue!!! Très déçue même…

L’histoire de ces jeunes débarquant sur une île paradisiaque pour vivre au sein d’une communauté « baba cool » à l’organisation sociale bien définie, et pour se couper presque totalement du monde extérieur, reste pour moi une idée vraiment très intéressante. Ainsi que de montrer que même dans ces conditions de vie, proches du Paradis, des tensions peuvent à nouveau s’éveiller et des fissures dans l’organisation sociale, soi-disant revue et corrigée, apparaitre pour mener jusqu’au conflit. Les comparaisons faites avec la Guerre du Vietnam font froid dans le dos.

Mais voilà, j’ai trouvé ça long, et lent ; je n’ai pas accroché ni cru une seule seconde à cette histoire, et la fin qui se veut ultra-violente m’a semblé complétement irréaliste…voire même vraiment tirée par les cheveux… Trop de violence à mon goût!!

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