4ème de couverture :
Florent Boissonneault, jeune montréalais, rêve de posséder son propre restaurant et Elise, son épouse, de fonder une famille. Un jour, Florent rencontre un étrange vieux monsieur, Egon Ratablavasky, qui lui propose de l’aider à racheter » La Binerie » un petit restaurant en vente à un prix dérisoire. Enfin propriétaires, Florent et Elise prennent en affection » monsieur Emile « , un jeune garçon de six ans délaissé par sa mère et qui a trouvé refuge, avec son chat, dans leur restaurant. Mais la générosité de Ratablavasky laisse place à une méchanceté sordide que seule la malignité du matou de » monsieur Emile » pourra finalement déjouer…
Mon avis :
C’est, à mon sens, un roman incontournable pour qui souhaite découvrir la littérature québécoise… voire même, incontournable tout court!! Et je remercie ma petite maman de m’avoir mis ce livre entre les mains…
On découvre en effet un récit captivant qui s’équilibre entre conte et réalisme : d’un côté, de la fantaisie, un soupçon de fantastique, et quelques situations rocambolesques, et de l’autre, la description du Montréal d’il y a 30 ans, ses rues, ses habitants, son accent si charmant et son froid perçant et impitoyable…
Vous vous attacherez sans doute aux héros et à tous les personnages secondaires, dont vous deviendrez l’ami(e) au fur et à mesure du récit, et si vous êtes comme moi, vous aurez bien du souci à les quitter au moment de refermer le livre sur cette incroyable histoire.
Je n’ai qu’une chose à dire : « Merci M. Beauchemin et encore!! »