blog-o-trésors…

10 décembre 2008

Je dois être dans ma période « défi » car j’ai aussi le goût de faire celui-ci…

Il nous arrive tout droit du site de Grominou et vous aurez toutes ses indications ici.

En bref, on fait une liste de 10 livres que nous avons particulièrement aimé, on averti Grominou sur son site, et à partir de là, elle fera tout le travail avec ses petites menottes. Elle nous concoctera en effet une liste reprenant celle de chaque bloggeurs participant au défi, et nous aurons 4 livres à choisis parmi celle-ci et à lire avant le 31 décembre 2009.

On peut pas dire que ce soit très contraignant, n’est-ce pas?

Donc, une fois de plus, voici ma liste :

Les enfants du marais de Georges Montforez

Une prière pour Owen de John Irving

Middlesex de Jeffrey Eugenides

La compagnie de Robert Littell

L’été meurtrier de Sébastien Japrisot

La proie des âmes de Matt Ruff

Des fleurs pour Algernon  de Daniel Keyes

Le matou d’Yves Beauchemin

Le prince des marées de Pat Conroy

Nos voisins du dessous, chroniques australiennes de Bill Bryson

Merci Grominou…

Défi 2009 « Lire autour du monde », mon tout premier

10 décembre 2008

J’ai découvert aujourd’hui le blog d’Enna et son idée de challenge 2009 sur le thème de : Lire autour du monde. Et ça, autant dire que ça me tente bien.

Ce sera mon tout premier challenge et je compte bien aller jusqu’au bout.

Les principes en sont assez simples, je vous les copie depuis le site d’Enna :

un livre dont l’histoire se passe dans un pays d’un autre continent que le notre,

un livre dont l’histoire se passe dans une ville d’un autre continent que le notre,

un livre dont l’histoire se passe dans un pays de notre continent, mais pas notre pays,

un livre dont l’histoire se passe dans une ville de notre continent, mais pas notre pays,

un récit de voyage.

Voici donc ma liste :

pour le livre qui se situe dans un pays d’un autre continent que le notre, je choisis : Un week-end dans le Michigan de Richard Ford

pour le livre qui se situe dans une ville d’un autre continent que le notre, je choisis : La vie secrète de E. Robert Pendleton de Michael Collins (se situe dans une petite ville universitaire de l’Indiana)

pour le livre se situant dans un pays différent du notre mais de notre continent, je choisis : La voix d’Arnaldur Indridason

pour le livre se situant dans une ville de notre continent mais pas de notre pays, je choisis : Le secret de Wilkie Collins

et pour le récit de voyage, j’ai opté pour L’anthropologue en déroute de Nigel Barley

Merci Enna pour cette excellente idée!!

Le treizième conte, Diane Setterfield

8 décembre 2008

Le treizième conte, Diane Setterfield dans EUROPE 20070322.WWW000000314_9641_1

4ème de couverture :

Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l’écart du mond, s’est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd’hui âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l’extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à sa biographe Margaret Lea est une injonction : elle l’invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l’imaginaire ; et elle ne croit pas au récit de Vida. Les deux femmes confrontent les fantômes qui participent de leur histoire et qui vont les aider à cerner leur propre vérité. Dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné Du Maurier, ce roman mystérieux et envoûtant est à la fois un conte gothique où il est question de maisons hantées et de sœurs jumelles au destin funeste, et une ode à la magie des livres.

Mon avis :

On ne peut pas dire que je fasse dans l’originalité avec ce roman étant donné que je dois être à peu près la énième bloggeuse à en parler. Et je rejoins le concert d’éloges pour dire tout le bien que j’en pense.

La rencontre entre Margaret, biographe, et Vida Winter, auteur de best-sellers, va donner lieu à des confidences dont on essaie sans cesse de démêler le vrai du faux. En effet, comment faire le tri de ses déclarations quand sa réputation est celle d’une mystificatrice et qu’elle considére la vérité comme aléatoire et hypothétique.

Même si je dois reconnaître n’avoir pas eu de franc coup de coeur pour les personnages, j’ai en revanche adoré cette plongée dans le passé et l’histoire de ces deux jumelles bien énigmatiques. Manoir austère et intriguant qui rappelle « Les Hauts de Hurlevent », mystères et fantômes, secrets de famille et morts suspectes, absolument tous les ingrédients sont présents pour nous faire chavirer. Si vous aimez les atmosphères proches des romans anglais où planent l’ombre de Wilkie Collins et des soeurs Brontë (beaucoup de références à Jane Eyre) vous ne pourrez qu’aimer celui-ci.

J’avais pourtant quelques doutes en lisant la quatrième de couverture et ce sont les différents commentaires de bloggeurs et bloggeuses qui ont su  me convaincre. Je n’ai pas décroché une seule seconde malgré les méandres que prend cette confidence. Quand on croit avoir saisi la vérité, on se retrouve piégé et égaré. Et tout en livrant son passé, Vida aide Margaret à accepter le sien. Tout cela avec une finesse d’écriture et  une maturité qui étonne quand on sait que l’auteur est tout juste âgé de 30 ans.

Un vrai chef-d’oeuvre qui permet de passer un merveilleux moment de lecture.

Sorry….

8 décembre 2008

Oui, toutes mes excuses pour cette absence. La recherche d’un emploi depuis plusieurs mois commencent à m’épuiser et ils m’arrivent de n’avoir plus envie de quoique ce soit. Du coup, j’ai laissé tomber mon blog mais aussi les votres. Mais je vais remédier à ça très vite, et qui sait, peut-être pourrais-je vous apprendre une bonne nouvelle d’ici peu….

Dans tous les cas, merci de vos nombreuses visites sur mon blog et de vos commentaires qui font toujours plaisir.

A très bientôt

Et une autre très brillante idée…

18 novembre 2008

Oui, c’est une idée parfaite en ces temps de préparation des fêtes. Venez jeter un coup d’oeil sur ce site, c’est sympa et en plus….c’est utile!! Cette fois-ci, ça se passe ici.

Une idée vraiment sympa…

18 novembre 2008

Madame Charlotte et sa fabuleuse bibliothèque nous propose une idée fort orginale sur son site. Si vous cherchez des gens atteints de la même maladie que vous, à savoir être livrophage-blogofan, et proches de chez vous, rendez-vous sur son site pour vous inscrire et découvrir quel bloggeur est votre voisin. Ca se passe par ici.

Le coffret de Noël, Richard Paul Evans

13 novembre 2008

Le coffret de Noël, Richard Paul Evans dans AMERIQUE DU NORD coffret_de_noel

4ème de couverture :

« Ne vous êtes-vous jamais demandé quel avait été le premier cadeau de Noël ?… Non, Rick n’y avait jamais réfléchi. Débordé par son travail et par les soucis d’argent, il n’avait guère eu le temps, jusqu’ici, de penser à ces choses… Pas plus qu’il n’avait eu de temps à consacrer à son épouse, Keri, et à sa fille de quatre ans, Jenna. Peu à peu, pourtant, la devinette de Mary se mit à l’intriguer… Mary ? Une vieille dame adorable chez qui la famille fauchée avait trouvé à se loger contre de menus services. Mais une nuit, dans le grenier poussiéreux, une douce musique s’éleva d’un coffret de Noël. Un vieux coffret en noyer, rempli de lettres jaunies… Et cette musique et ces lettres soufflèrent la réponse… »

Mon avis :

L’adulte que je suis n’est ni plus ni moins qu’une petite fille qui a grandi… mais pas tout à fait. Elle est toujours aussi impatiente d’arriver aux fêtes de Noël pour voir briller le beau sapin, s’illuminer les jolies rues de sa ville, s’emmitoufler dans une grande écharpe pour sortir acheter les derniers cadeaux et les emballer précieusement… Alors pour faire passer le temps, et le devancer je me suis procurer ce petit conte de Noël qui laissait présager un bon moment de lecture.

 Et bien que très court, je confirme avoir passé un très agréable moment. Tous les ingrédients étaient présents pour me transformer en un coeur de guimauve : un papa un peu trop pressé, une petite fille impatience, une mamie pour les faire se retrouver…et puis bien sur, un joli coffret de bois.

La jeunesse et le merveilleux côtoient ici la vieillesse et la peine, mais la fin nous rappelle ce que Noël signifie pour les enfants, et si l’on a pas grandi trop vite il doit encore être possible de s’en rappeler. C’est une histoire tendre et pleine d’amour et en ces temps troublés, on ne peut rechigner un peu de chaleur…

L’Auberge de la Jamaïque, Daphné Du Maurier

26 octobre 2008

L'Auberge de la Jamaïque, Daphné Du Maurier dans EUROPE auberge-1

4ème de couverture :

Orpheline et pauvre, Mary Yellan n’a pas d’autre ressource que de quitter le pays de son enfance pour aller vivre chez sa tante, mariée à un aubergiste, sur une côte désolée de l’Atlantique. Dès son arrivée à l’Auberge de la Jamaïque, Mary soupçonne de terrifiants mystères. Cette tante qu’elle a connue jeune et gaie n’est plus qu’une malheureuse, terrorisée par Joss, son époux, un ivrogne menaçant, qui enjoint à Mary de ne pas poser de questions sur les visiteurs de l’auberge. Auberge dans laquelle, d’ailleurs, aucun vrai voyageur ne s’est arrêté depuis longtemps… De terribles épreuves attendent la jeune fille avant qu’elle ne trouve le salut en même temps que l’amour. Dans la grande tradition romantique des soeurs Brontë, la romancière anglaise, auteur de Rebecca, nous entraîne avec un sens prodigieux de l’ambiance et de l’intrigue au coeur d’un pays de landes et de marais battu par les tempêtes, où subsiste la sauvagerie ancestrale des pirates et des naufrageurs.

Mon avis :

J’ai peur de possibles représailles, mais il faut bien être sincère non? Malgré la lecture de « Rebecca » qui m’avait enchanté, malgré tout ce que j’ai pu lire sur « L’Auberge de la Jamaïque », la magie n’a pas opéré sur moi ce coup-ci.

Oh bien sûr, je reconnais que la plume de cet auteur est plus qu’agréable et  avec un peu d’imagination, l’on s’imagine parfaitement les paysages qu’elle décrit. La lande peut alors devenir un vrai décor angoissant, le bruit, le vent, l’étendue désertique, tout, et cette auberge un antre funèbre et sinistre. J’admet aussi avoir été surprise de découvrir une héroïne dégourdie et, il faut le dire, assez effrontée, là où j’attendais un personnage un peu…comment dire…pudibond et peut-être même un peu « gnangnan » (je sais, j’aurais pu trouver un terme un peu plus recherché, mais vu l’heure tardive, ça vient pas….). Mais à trop vouloir être casse-cou on en devient un peu trop audacieux, à la limite de l’insouciance. Et là où moi j’aurais pris la poudre d’escampette après avoir passé 5 secondes dans cette auberge, notre chère Marie Yellan s’accroche et tente même quelques petites provocations. Hé bah moi je dis, « respect » Marie, tu m’impressionnes!!

Mais bon voilà, j’avoue qu’elle m’a vite chatouillé, irrité, euh…horripilé Marie. Je sais pas pourquoi, elle a pourtant l’air de bonne volonté, mais y a un petit quelque chose chez elle qui ne cessait de m’échauffer. 

Et quant à la trame du récit lui-même,  à chaque page que je tournais, j’espèrais enfin plonger tête la première dans l’histoire, sans pouvoir me retenir à quoi que ce soit, de manière inattendue, comme ça peut m’arriver parfois au détour d’une histoire captivante. Mais là, je l’espérais trop pour que ça devienne un tant soit peu inattendu. Alors j’ai pris mon mal en patience et ai attendu la fin sans surprises, sans grand enthousiasme, sans l’envie de continuer coûte que coûte, quelque soit le nombre d’heures qui peuvent s’écouler sans que l’on s’en rende compte. J’avais juste pas envie d’abandonner en cours de route, parce que… bah j’aime bien aller jusqu’au bout quand même, et aussi parce que comme je tente d’être d’un naturel positif, je me suis dis que peut-être que Daphné du Maurier avait concocté une fin à rebondissements extraordinaires. Mais malheureusement, tel ne fut pas le cas.

Alors bon, je m’en vais remettre ce livre dans ma bibliothèque d’un air déçu, ne sachant pas trop si du coup je me lancerais dans la lecture de « Ma cousine Rachel » qui attend pas bien loin. Disons qu’avec la lecture de « Rebecca », on est à 1-0 et que je vais jouer la belle avec ce troisème roman. Juste pour voir….

La princesse des glaces, Camilla Läckberg

19 octobre 2008

La princesse des glaces, Camilla Läckberg dans EUROPE couvfrancaise

4ème de couverture :

Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d’une amie d’enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d’eau gelée. Impliquée malgré elle dans l’enquête (à moins qu’une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l’œuvre), Erica se convainc très vite qu’il ne s’agit pas d’un suicide. Sur ce point – et sur beaucoup d’autres -, l’inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge dans les strates d’une petite société provinciale qu’elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d’autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d’un peintre clochard – autre mise en scène de suicide. Au-delà d’une maîtrise évidente des règles de l’enquête et de ses rebondissements, Camilla Läckberg sait à merveille croquer des personnages complexes et – tout à fait dans la ligne de créateurs comme Simenon ou Chabrol – disséquer une petite communauté dont la surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu’on ne le pense.

Mon avis :

En ce début d’autome et sentant venir le froid des fins d’année, je décide d’anticiper sa venue et me met donc en condition dans cette attente. Me voilà donc partie pour un petit tour en Suède en plein hiver, et je suis bien heureuse que ce fut un aller……retour!!

 Quand j’ai décidé d’acheter mon billet d’avion pour la Suède chez mon libraire préféré, j’ai pensé que la compagnie Läckberg promettait un voyage haut en couleurs…. Hélas, hélas, hélas….! Quelle déception….

Pour infos, effectivement, la neige, le froid, la glace sont bien présents dans ce roman, y a pas de doutes!! Ainsi que des histoires d’amourettes, de petites culottes (choix cornélien de culottes gainantes ou de string, tout un débat!!), de maisons à vendre, et accessoirement de crimes… Je sais que je dois paraître peut-être un peu dure, mais j’ai été tellement déçue alors que le résumé de 4ème de couverture me promettait monts et merveilles, me menant par le bout du nez avec la carotte Stieg Larsson. Et au final, on me propose un livre qui n’a pour seule ressemblance avec Millenium que l’endroit de l’action, la Suède. Et je pense qu’on peut dire que la ressemblance s’arrête là!

Le livre se résume vite : une femme, Erica, trouve le corps sans vie d’une ancienne amie d’enfance dans la baignoire de cette dernière. Les poignets tailladés, tout porte à croire qu’il s’agit d’un suicide. Sa famille en revanche ne peut croire à un tel acte. Erica décide donc d’enquêter avec l’aide d’un enquêteur de la police, et devinez ce qui se passe entre notre Sherlock suédois et sa petite Watsonnette? Ils tombent amoureux pardi!!

Et si nos deux tourtereaux décident de travailler de concert sur ce crime, bientôt suivi d’un deuxième, ce n’est malheureusement pas le cas de nos deux traducteurs qui eux, ont vraiment dû bricoler leur traduction séparément. C’est déséquilibré et inégal ce qui nous donne à lire un style bien pesant.

Mais, pour faire preuve de bonne foi, je reconnais que la fin était…….moins pire que ce que je craignais. Et, je dois aussi préciser que je m’apperçois que je deviens vraiment difficile pour les romans policiers. Souvent j’accroche avec l’enquête mais suis totalement déçue par le dénouement. Là je dirais presque c’est plutôt le contraire : j’ai réussi à avaler le dessert malgré un repas passablement indigeste.

Ils ont aimé ou pas, en tout cas ils en parlent :

Antigone, Cathulu, Michel, Amanda, Gawou, Elfique, Moustafette, Julie, Anna Blume

Thérèse et Pierrette à l’Ecole des Saints-Anges, Michel Tremblay

14 octobre 2008

Thérèse et Pierrette à l'Ecole des Saints-Anges, Michel Tremblay dans AMERIQUE DU NORD

4ème de couverture :

Entre les colombes et les vautours, Thérèse, Pierrette et Simone, les trois fillettes inséparables de l’école des Saints-Anges, ouvrent soudain les portes de la connaissance.
En quatre journées menées, au rythme d’une symphonie de Brahms, ces personnages rencontrent l’hostilité de mère Benoîte-des-Anges, marâtre et cruelle directrice, alors que vont bon train les préparatifs de la Fête-Dieu. Ce roman entre ciel et terre, où le mysticisme le dispute à l’hypocrisie et au mensonge, est le second tome des Chroniques du Plateau Mont-Royal. Son action, toujours dans le Montréal prolétaire de 1942, se situe un mois après les événements racontés dans « La grosse femme d’à côté est enceinte ».

Mon avis :

Après avoir découvert l’oeuvre de Michel Tremblay avec le premier tome des Chroniques du Plateau Mont-Royal, à savoir La Grosse femme d’à côté est enceinte, me revoilà partie dans le Montréal des années 40 avec Thérèse et Pierrette à l’Ecole des Saints-Anges

Thérèse, jolie petite fille de 11 ans, fille d’Albertine et nièce de la grosse femme, est inséparable de son amie Pierrette aux « dents croches ». Pour tout le monde, elles sont « Thérèse pis Pierrette ». Mais malgré les apparences, « Thérèse pis Pierrette » n’est pas un duo mais bien un trio. Car derrière le « pis » se cache la timide et insignifiante Simone, affublée d’un terrible bec de lièvre  qui lui cause bien du chagrin… Et comme l’indique le titre, ce trio indissociable arpente chaque jour les couloirs de l’école des Saints-Anges, théâtre où vont se jouer quatre journées décisives dans la vie de chaques protagonistes.

Tout commence un mois après la fin de La grosse femme d’à côté est enceinte. Simone, après une intervention chirurgicale visant à atténuer la malformation de sa lèvre « fendue », reviens à l’école entourée de ses deux amies. Si elle s’inquiète du regard de ses camarades d’école, le pire viendra de la mère supérieure et directrice de l’école, j’ai cité : Mère Benoîte-des-Anges, aussi surnommé « Mère Dragon du yable » par nos petites élèves. Suite à une terrible humiliation infligée par cette dernière au sujet de son opération, Simone s’en retourne chez elle, anéantie, après seulement une matinée à l’école. S’ensuit alors tout un enchaînement : soeur Sainte-Catherine, enseignante de la classe de Simone, s’insurge et proteste contre l’attitude de la mère supérieure, et cette dernière, vexée d’un tel affront, la congédie rudement. C’est alors toute une école qui décide de faire front contre cette religieuse autoritaire et sans pitié pendant l’évènement le plus important de l’école : la préparation de la Fête-Dieu. 

Les élèments mis en place dans le tome précédent commencent à prendre forme ici et nous retrouvons avec plaisir quelques-uns de ses protagonistes : Victoire la grand-mère, Albertine sa fille, Thérèse et Marcel les petits-enfants. La grosse femme est à l’hôpital où elle attend avec impatience d’arriver au terme de sa grossesse ; Marcel retrouve son chat, officiellement mort dans le tome précédent, visiblement (ou invisiblement) remis sur pattes grâce à nos quatre tricoteuses, toujours aussi mystèrieuses ; Albertine fait de son mieux pour être plus agréable à vivre ; Victoire tente de déjouer la folie et la mort qui semblent la tourmenter et Thérèse quant à elle se voit suivie par Albert, le gardien de parc, rencontré lui aussi dans le premier tome. Et c’est avec un aussi grand plaisir que nous retrouvons le parlé typiquement québécois qui, dans la bouche de Thérèse, devient une vraie merveille d’écriture. Car cette petite élève a bien du caractère et se laisse rarement marcher sur les pieds. Elle sait ce qu’elle veut, ne doute de rien et use de la langue de chez elle pour remettre en place  quiconque viendrait se mêler de ce qui ne le regarde pas.

Un deuxième volet qui fait autant de bien que le premier, qui fait chavirer le coeur autant qu’il fait sourire, qui déroute le lecteur par le surnaturel autant qu’il l’ancre dans la réalité…. Bref un second tome qui laisse présager une suite tout aussi réussie!! 

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