4ème de couverture :
L’Australie n’est pas seulement célèbre pour ses kangourous, ses drag-queens et ses surfeurs. On y trouve aussi les bestioles les plus voraces et venimeuses du globe, des déserts où mieux vaut ne pas s’aventurer pour un petit besoin, et puis de drôles de gens persuadés que vous les prenez pour des ploucs du bout des antipodes.Bill Bryson, l’illustre auteur chez Payot de Motel Blues et American Rigolos, aimerait ressembler à Indiana Jones plutôt qu’à Mister Bean. Le voici donc surarmé de courage pour sillonner l’Australie et en aborder les thèmes les plus divers : sa flore, sa faune et sa population, mais aussi l’histoire très singulière de son exploration et de sa colonisation, sans oublier la « question aborigène », car si une plume aussi caustique traite d’un sujet aussi grave, c’est pour mieux nous en révéler toutes les aberrations.
Mon avis :
Désolée pour ces quelques jours d’absence, mais je reviens tout juste d’un voyage étonnant, époustouflant, à l’autre bout du monde… tout juste le temps de rentrer, de souffler un peu, de se poser et je viens vous raconter tout ça. Mais bon, j’ai peut-être un peu triché… C’est vrai j’ai « voyagé », loin je vous l’accorde, mais sans bouger de mon confortable canapé. Juste un bouquin de Bill Bryson entre les mains, et me voilà en Australie. Enfin je m’y trouvais déjà quelques temps auparavant avec Nikki Gemmell… j’ai juste changé de guide en cours de route.
Mieux que le Guide du Routard ou autre Michelin, les récits de voyage de Bill Bryson sont un pur régal!! Il s’avère être un agréable compagnon de voyage, pas mal bavard, toujours joyeux, souvent hilarant, et authentique anti-héros qui nous raconte avec auto-dérision ses tribulations australiennes.
Mais ce cher Bill the Routard se révèle être aussi très curieux, ne laissant aucun détail culturel de côté, vous expliquant tout à la perfection. Rien à voir avec d’insipides cours d’histoire-géo. L’Australie vous est révélée de part en part. De sa colonisation à la construction de ses grandes villes, en passant par sa géographie, son désert, ses bestioles plus effrayantes les unes que les autres (à savoir, araignée à dos-rouge, méduse-boite, vers géants pouvant atteindre 4m, et autres requins et alligators), et son incroyable et démesuré « vide » central.
Hé oui, l’Australie fait rêver bien des gens, mais le tarif « effrayant » pour s’y rendre à tendance à nous faire choisir des destinations un peu plus abordables. C’est pourquoi, ce récit est un moyen peu coûteux de voyager. Et je n’espère maintenant qu’une chose… que Bill fasse ses bagages et reparte rapidement à l’aventure d’un nouveau pays!!
ON EN PARLE ICI AUSSI : Sophie