Archive de la catégorie ‘OCEANIE’

Nos voisins du dessous : Chroniques australiennes, Bill Bryson

Jeudi 10 juillet 2008

Nos voisins du dessous : Chroniques australiennes, Bill Bryson dans GENRES LITTERAIRES 9782228899918

4ème de couverture :

L’Australie n’est pas seulement célèbre pour ses kangourous, ses drag-queens et ses surfeurs. On y trouve aussi les bestioles les plus voraces et venimeuses du globe, des déserts où mieux vaut ne pas s’aventurer pour un petit besoin, et puis de drôles de gens persuadés que vous les prenez pour des ploucs du bout des antipodes.Bill Bryson, l’illustre auteur chez Payot de Motel Blues et American Rigolos, aimerait ressembler à Indiana Jones plutôt qu’à Mister Bean. Le voici donc surarmé de courage pour sillonner l’Australie et en aborder les thèmes les plus divers : sa flore, sa faune et sa population, mais aussi l’histoire très singulière de son exploration et de sa colonisation, sans oublier la « question aborigène », car si une plume aussi caustique traite d’un sujet aussi grave, c’est pour mieux nous en révéler toutes les aberrations.

Mon avis :

Désolée pour ces quelques jours d’absence, mais je reviens tout juste d’un voyage étonnant, époustouflant, à l’autre bout du monde… tout juste le temps de rentrer, de souffler un peu, de se poser et je viens vous raconter tout ça. Mais bon, j’ai peut-être un peu triché… C’est vrai j’ai « voyagé », loin je vous l’accorde, mais sans bouger de mon confortable canapé. Juste un bouquin de Bill Bryson entre les mains, et me voilà en Australie. Enfin je m’y trouvais déjà quelques temps auparavant avec Nikki Gemmell… j’ai juste changé de guide en cours de route.

Mieux que le Guide du Routard ou autre Michelin, les récits de voyage de Bill Bryson sont un pur régal!! Il s’avère être un agréable compagnon de voyage, pas mal bavard, toujours joyeux, souvent hilarant, et authentique anti-héros qui nous raconte avec auto-dérision ses tribulations australiennes.

Mais ce cher Bill the Routard  se révèle être aussi très curieux, ne laissant aucun détail culturel de côté, vous expliquant tout à la perfection. Rien à voir avec d’insipides cours d’histoire-géo. L’Australie vous est révélée de part en part. De sa colonisation à la construction de ses grandes villes, en passant par sa géographie, son désert, ses bestioles plus effrayantes les unes que les autres (à savoir, araignée à dos-rouge, méduse-boite, vers géants pouvant atteindre 4m, et autres requins et alligators), et son incroyable et démesuré « vide » central.

Hé oui, l’Australie fait rêver bien des gens, mais le tarif « effrayant » pour s’y rendre à tendance à nous faire choisir des destinations un peu plus abordables. C’est pourquoi, ce récit est un moyen peu coûteux de voyager. Et je n’espère maintenant qu’une chose… que Bill fasse ses bagages et reparte rapidement à l’aventure d’un nouveau pays!! 
 

ON EN PARLE ICI AUSSI : Sophie

Les noces sauvages, Nikki Gemmell

Samedi 5 juillet 2008

Les noces sauvages, Nikki Gemmell dans GENRES LITTERAIRES 2714436374.08.LZZZZZZZ 

4ème de couverture :

« Un chèque est à l’origine de cette histoire. L’enveloppe qui l’apporta était bleuie par la crasse et, pour être passée entre trop de mains, fine comme du papier à cigarettes. Elle mit deux mois pour atteindre Snip. Le montant du chèque était conséquent et les instructions jointes, tapées à la machine, brutales : Traque-le! »

Ainsi commence l’hallucinant voyage de Snip Freedman. Un voyage qui, pour la jeune artiste vagabonde, instable va se transformer en une vraie quête des origines.

Plusieurs milliers de kilomètres de route qui la mènent jusqu’au coeur de l’Australie originelle, celle des Aborigènes dont la mystèrieuse culture reste à jamais impénétrable aux Blancs, celle du désert ocre qui s’étend au centre du pays, sauvage, plombé de soleil, où elle va frôler la mort et aussi, enfin, toucher du doigt sa vérité…

Mon avis:

Quand j’ai entendu parler de cette auteure et de ce livre en particulier, j’ai tout de suite ressenti beaucoup de curiosité et d’intérêt. Il y était question de l’Australie, et rien que pour ça, je voulais tenter l’expérience. Mais, au final, mon sentiment définitif est assez mitigé.

J’ai été conquise par la description de ce territoire infini, désertique, brûlant, inhospitalier… Malgré toute son hostilité, il captive, fascine, et provoque par sa singularité. Et Nikki Gemmell a l’aisance et la virtuosité d’en parler de cette manière. Elle montre avec réalisme ce qu’il est et ce qu’il représente pour les Australiens et les Aborigènes. Et ici aussi, elle parle de ces deux cultures comme on marche sur la pointe des pieds : sans trop en dire, en laissant deviner et imaginer. Elle montre du doigt mais toujours de manière discrète, car l’heure n’est pas à l’explication ni à la justification. Mais de manière très subtile, elle parle de ce fossé qui existe entre ces deux « communautés ». Les uns sont les « Blancs », les autres sont les « Noirs »… On s’aborde, on se jauge, on se craint parfois, on tente de se respecter, mais il existe une limite invisible que l’on devine toujours…

Quant à l’histoire, je dois reconnaître que si je ne suis pas une inconditionnelle de ces héros en proie à l’instrospection et à l’auto-analyse, cette Snip est attachante et la relation avec son père émouvante. Mais bon, sans le décor autour, aussi omniprésent, je ne suis pas sûre que j’aurais accroché avec cette histoire. Le désert, l’outback est vraiment un des personnages principaux et sans lui, le récit n’aurait pu la même saveur.

Mais ce qui m’a le plus gêné, c’est le style d’écriture, cette prose poétique, trop ciselée, trop tranchante, qui manque de naturel à mon goût, mais qui a sans doute son charme pour ceux qui apprécient. Je ne suis malheureusement pas de ceux-là…

ON EN PARLE ICI AUSSI : Yueyin

Cul-de-sac, Douglas Kennedy

Vendredi 20 juin 2008

Cul-de-sac, Douglas Kennedy dans GENRES LITTERAIRES cul_de_sac

4ème de couverture :

 Je n’avais rien contre l’Australie avant d’écraser un kangourou par une nuit sans lune et de rencontrer Angie sur une plage ensoleillée. Douce, chaude, Angie. Un vrai rêve pour le voyageur fatigué. C’est quand j’ai su que je l’avais épousée que les choses se sont gâtées, vraiment gâtées jusqu’au cauchemar.

Premier roman de Douglas Kennedy.

Mon avis :

Si les étendues désertiques font déjà naître en vous une certaine inquiétude, ce roman finira de vous angoisser. Imaginez-vous pris au piège au fin fond d’un village, officiellement inexistant, effacé de la carte, vivant en totale autarcie, et de surcroît, entouré de centaines de kilomètres de désert… Vous sentez le stress s’accroître?… S’échapper…? n’y pensez même pas, c’est impossible! Mais alors que faire?

Ce roman a été ma première découverte littéraire à la fois de l’auteur, Douglas Kennedy, et du territoire australien. Si l’histoire peut sembler iréelle, comme évoluant dans une sorte de 4ème dimension, je n’ai pu m’empêcher de frémir à cette simple idée : et si c’était vrai?…

ON EN PARLE ICI AUSSI : Argantel, Bluegrey, Emeraude, Joëlle, Lucy