Biographie :
John Irving est né à Exeter dans le New Hampshire dans des circonstances qui expliquent nombre de ses romans : sa mère, Helen, l’a mis au monde hors des liens du mariage, en refusant de dévoiler l’identité du père de l’enfant. Helen Winslow s’est plus tard mariée avec Colin F. Irving. John Winslow devint alors John Irving, prenant le nom de son père adoptif. Jusqu’au milieu du XXe siècle, il ne chercha jamais à découvrir l’identité de son père biologique : « J’avais déjà un père », disait-il. Il apprit beaucoup plus tard, à 60 ans, le nom de son géniteur, John Blunt Sr., alors que celui-ci était déjà décédé. Le fait de n’avoir pas connu son père a été à l’origine de son dernier livre, « Je te retrouverai », et a marqué beaucoup de ses œuvres, les femmes y élevant souvent leurs enfants seules. Étant né durant la seconde guerre mondiale, les blessés de guerre sont souvent présents dans ses livres comme en témoigne « L’œuvre de Dieu, la part du Diable ». John Irving fit ses études à Exeter, où il fut un étudiant médiocre, à cause d’une dyslexie alors non diagnostiquée, mais un lutteur exceptionnel. L’émancipation de la femme, la lutte et la vie universitaire en Nouvelle-Angleterre occupent une place importante dans ses romans, en particulier dans « Le Monde selon Garp » et « Une Prière pour Owen ».
La carrière de John Irving démarra à l’âge de 26 ans avec la publication de son premier roman, « Liberté pour les ours ». Le livre fut relativement bien accueilli par la critique mais ne fut pas un succès d’édition. Ses deuxième et troisième romans « L’Épopée du buveur d’eau » et « Un Mariage poids moyen » furent accueillis de la même manière. Frustré par le manque de promotion de ses romans assuré par sa première maison d’édition Random House, il choisit d’offrir son quatrième roman « Le monde selon Garp », partiellement autobiographique, (1978) à Dutton books qui lui promet un effort marketing plus important. Le roman fut un best-seller international et un phénomène culturel.
John Irving revient chez Random House pour son livre suivant « Un enfant de la balle » (1994). Sans doute son livre le plus compliqué et difficile, qui lui vaut le rejet de la critique mais un nouveau succès d’édition, comme le sera « La quatrième main » publié en 2001. Entre ces deux romans, « Une veuve de papier » (1998) sera beaucoup mieux accueilli par la critique. Le dernier roman de John Irving « Until I Find You » a été publié en juillet 2005. Il a récemment été traduit en français sous le titre « Je te retrouverai ».
Aujourd’hui, il partage son temps entre ses résidences dans le Vermont, à Toronto, et New York.
(source Wikipédia)
Bibliographie :
- « Setting free the bears« , 1968 (« Liberté pour les ours!« )
- « The water-method man« , 1972 (« L’épopée du buveur d’eau« )
- « The 158-pound marriage« , 1974 (« Un mariage poids moyen« )
- « The world according to Garp« , 1978 (« Le monde selon Garp« )
- « The Hotel New Hamphire« , 1981 (« L’Hôtel New Hampshire« )
- « The Cider House rules« , 1985 (« L’Oeuvre de Dieu, la part du Diable« )
- « A prayer for Owen Meany« , 1989 (« Une prière pour Owen« )
- « Trying to save Piggy Sneed« , 1993 (« Les rêves des autres« , en partie traduit)
- « A son of the circus« , 1994 (« Un enfant de la balle« )
- « A widow for one year« , 1998 (« Une veuve de papier« )
- « The fourth hand« , 2001 (« La quatrième main« )
- « Until I find you« , 2005 (« Je te retrouverai« )