4ème de couverture :
Orpheline et pauvre, Mary Yellan n’a pas d’autre ressource que de quitter le pays de son enfance pour aller vivre chez sa tante, mariée à un aubergiste, sur une côte désolée de l’Atlantique. Dès son arrivée à l’Auberge de la Jamaïque, Mary soupçonne de terrifiants mystères. Cette tante qu’elle a connue jeune et gaie n’est plus qu’une malheureuse, terrorisée par Joss, son époux, un ivrogne menaçant, qui enjoint à Mary de ne pas poser de questions sur les visiteurs de l’auberge. Auberge dans laquelle, d’ailleurs, aucun vrai voyageur ne s’est arrêté depuis longtemps… De terribles épreuves attendent la jeune fille avant qu’elle ne trouve le salut en même temps que l’amour. Dans la grande tradition romantique des soeurs Brontë, la romancière anglaise, auteur de Rebecca, nous entraîne avec un sens prodigieux de l’ambiance et de l’intrigue au coeur d’un pays de landes et de marais battu par les tempêtes, où subsiste la sauvagerie ancestrale des pirates et des naufrageurs.
Mon avis :
J’ai peur de possibles représailles, mais il faut bien être sincère non? Malgré la lecture de « Rebecca » qui m’avait enchanté, malgré tout ce que j’ai pu lire sur « L’Auberge de la Jamaïque », la magie n’a pas opéré sur moi ce coup-ci.
Oh bien sûr, je reconnais que la plume de cet auteur est plus qu’agréable et avec un peu d’imagination, l’on s’imagine parfaitement les paysages qu’elle décrit. La lande peut alors devenir un vrai décor angoissant, le bruit, le vent, l’étendue désertique, tout, et cette auberge un antre funèbre et sinistre. J’admet aussi avoir été surprise de découvrir une héroïne dégourdie et, il faut le dire, assez effrontée, là où j’attendais un personnage un peu…comment dire…pudibond et peut-être même un peu « gnangnan » (je sais, j’aurais pu trouver un terme un peu plus recherché, mais vu l’heure tardive, ça vient pas….). Mais à trop vouloir être casse-cou on en devient un peu trop audacieux, à la limite de l’insouciance. Et là où moi j’aurais pris la poudre d’escampette après avoir passé 5 secondes dans cette auberge, notre chère Marie Yellan s’accroche et tente même quelques petites provocations. Hé bah moi je dis, « respect » Marie, tu m’impressionnes!!
Mais bon voilà, j’avoue qu’elle m’a vite chatouillé, irrité, euh…horripilé Marie. Je sais pas pourquoi, elle a pourtant l’air de bonne volonté, mais y a un petit quelque chose chez elle qui ne cessait de m’échauffer.
Et quant à la trame du récit lui-même, à chaque page que je tournais, j’espèrais enfin plonger tête la première dans l’histoire, sans pouvoir me retenir à quoi que ce soit, de manière inattendue, comme ça peut m’arriver parfois au détour d’une histoire captivante. Mais là, je l’espérais trop pour que ça devienne un tant soit peu inattendu. Alors j’ai pris mon mal en patience et ai attendu la fin sans surprises, sans grand enthousiasme, sans l’envie de continuer coûte que coûte, quelque soit le nombre d’heures qui peuvent s’écouler sans que l’on s’en rende compte. J’avais juste pas envie d’abandonner en cours de route, parce que… bah j’aime bien aller jusqu’au bout quand même, et aussi parce que comme je tente d’être d’un naturel positif, je me suis dis que peut-être que Daphné du Maurier avait concocté une fin à rebondissements extraordinaires. Mais malheureusement, tel ne fut pas le cas.
Alors bon, je m’en vais remettre ce livre dans ma bibliothèque d’un air déçu, ne sachant pas trop si du coup je me lancerais dans la lecture de « Ma cousine Rachel » qui attend pas bien loin. Disons qu’avec la lecture de « Rebecca », on est à 1-0 et que je vais jouer la belle avec ce troisème roman. Juste pour voir….
« Rebecca » fait partie de mes romans préférés et étrangement aucun autre titre de D.Du Maurier ne m’a vraiment plu.
@ Anne,
Y compris celui-ci?
J’espère que « Ma cousine Rachel » va me plaire…
Je n’ai toujours pas lu « Rebecca » qui m’attend bien sagement dans ma PAL !
@ Florinette
Il m’avait bien plu « Rebecca »… beaucoup plus que celui-ci.
Le seul livre que j’avais lu de Daphné Du Maurier était « Rebecca » qui m’avait beaucoup plus, j’en garde un très bon souvenir ^^ J’avais noté « L’auberge de la Jamaique » sur ma Lal, mais je n’ai pas encore pris le temps de le lire :s D’autres livres sont venus sur ma bibliothèque entre-temps :s
Quand un des personnages m’agace, j’ai beaucoup de mal à finir ma lecture , trop d’affect comme disent les psychologues
J’ai adoré Rébecca (un coup de coeur, en fait) mais j’ai trouvé celui-ci « juste bien ».
Je viens de lire « La maison sur le rivage » et j’y ai pris beaucoup de plaisir, je trouve Daphné du Maurier méconnue, tellement habile dans ses suspenses! « L’auberge de la Jamaïque » me tente moins et les avis sont partagés! Mais je vais me lancer dans « Ma cousine Rachel »…
Très bon souvenir de « Rebecca ». Il me semble aussi avoir lu « Ma cousine Rachel », mais le souvenir (a priori plutôt bon !) est moins fort…
Je viens d’emprunter un gros bouquin avec plein de romans de daphné Du Mauriers dedans, je crois que je vais commencer par Rebecca
)))