Le mystère des jardins perdus – Anthony EGLIN

4 mai 2009

Le mystère des jardins perdus - Anthony EGLIN dans E 9782253116301FS

Ce livre me vient tout droit des éditions du Livre de Poche. Nouveauté qu’il me plaisait de découvrir… L’histoire en quelques lignes est simple : une jeune californienne, Jamie Gibson, hérite de manière inattendue et anonyme d’un vieux manoir anglais. Sans savoir pourquoi on lui lègue ce bien, elle décide de venir y vivre et de le restaurer, jardins y compris. Et quels jardins!! Ils comptaient, à leur apogée, parmi les plus beaux d’Angleterre. Elle fait appel pour cela à Lawrence Kingston, expert en horticulture, et déjà principal protagoniste du précédent livre d’Eglin.

Rapidement, on découvre un squelette dans le puits de la chapelle, et s’ensuit alors une époustouflante et inouïe insipide enquête menée par nos deux héros.

Depuis un moment les policiers, thrillers et autres polars me lassent. Je n’y trouve pas ce que je cherche : parfois déçue par les personnages que je trouve peu fouillés, souvent insatisfaite d’une histoire trop fade, fréquemment frustrée d’un dénouement sans surprise ! Donc, depuis un certain temps, je laisse de côté cette littérature.

Et puis le goût d’en découvrir m’est revenu à la lecture d’Un oeil bleu pâle (cf billet précédent), et j’ai cru que le mauvais sort était enfin levé et je me suis jetée sur ce dernier roman en y croyant de toutes mes forces… Hélas, hélas…

L’histoire en elle-même n’est pas inintéressante : on y parle de jardins, de vins… et de crimes cela va de soi. En soi, le début du récit m’a presque emballé. Une ambiance digne de Dame Agathe dans un manoir anglais que j’espérais tout droit sorti du Treizième conte, j’y croyais!! Mais là encore, j’ai déchanté.

Les personnages auraient pu avoir, à mon goût, un peu plus de forme et de relief, ils me sont restés très étrangers et j’ai manqué d’imagination pour me les représenter. Quant à la fin, la frustration fréquemment ressentie, a cette fois ici été atténuée. Non parce que je la trouve prodigieuse et renversante, mais tout simplement parce qu’elle suit le tracé linéaire de cette histoire. Vous ne risquez pas de vous prendre une bosse et de faire une culbute : c’est droit, rectiligne, sans aspérité. Je n’ai donc eu aucune déception puisque je m’attendais à une fin semblable.

Heureusement par contre que l’auteur nous a évité le côté romanesque avec l’histoire d’amour certes naissante mais que l’on devine à sens unique entre les deux protagonistes. J’irais même jusqu’à dire qu’il aurait pu nous faire grâce des pensées sentimentales de Lawrence.

Ouais bon, pas grand chose d’autre à en dire, finalement, je vais attendre encore un peu pour un prochain policier. Il y en d’autres comme moi ?

Dans tous les cas, je remercie chaudement les éditions du Livre de Poche de m’avoir proposé ce livre.

 

Un oeil bleu pâle – Louis Bayard

6 avril 2009

Un oeil bleu pâle - Louis Bayard dans AMERIQUE DU NORD 9782749109046

En 1830, Gus Landor, un vétéran de la police new yorkaise se rend à l’académie militaire de West Point pour enquêter sur le suicide douteux d’un élève retrouvé pendu.

Pour le seconder dans son enquête et pouvoir approcher les élèves sans trop inquiéter ces derniers ainsi que la direction, Landor demande le concours d’un jeune élève à l’attitude de poète romantique, Edgar Allan Poe. Excellente idée de la part de Bayard de donner les rênes de l’enquête à celui qui sera considéré plus tard comme le père du roman policier, avec sa nouvelle Double assassinat dans la rue Morgue de 1841.

Bien que romancé, ce passage de Poe à West Point n’en est pas moins réel et l’on jurerait que les choses se soient vraiment passées ainsi. L’atmosphère rigide et secrète de l’académie militaire est palpable, les personnages sont crédibles et leur personnalité fouillée, quant à l’intrigue, elle est vraisemblable et menée de mains de maître.

Si la fin peut paraître décevante, attendez seulement de lire l’épilogue!! Moi qui ai connu de nombreuses frustrations à la lecture des dénouements de romans policiers, j’avoue que cette fois-ci, WHAOUHH!!

 

200 chambres, 200 salles de bain

23 mars 2009

200 chambres, 200 salles de bain dans AUTEURS 220_____Larbaud(2)_13

Avant toute chose, disons le très clairement de façon à ce que personne ne passe sa route devant ce livre, il ne s’agit pas d’un livre de déco proposé par Valérie Damidot!!! Point question de parler de peinture, carrelage et que sais-je encore? Nous sommes bien loin de tout ça et vous auriez bien tort de vous détourner de cet ouvrage.

Valéry Larbaud, fils d’un pharmacien et riche héritier des sources Vichy Saint-Yorre est né en 1881. Rentier menant une vie de dandy, il n’en demeure pas moins victime d’une santé fragile pour laquelle il fréquentera de nombreuses stations thermales. Parallèlement à ses débuts d’écrivain prometteurs, il se lance aussi dans la traduction d’oeuvres étrangères et introduit ainsi en France des auteurs tels James Joyce, Samuel Butler et William Faulkner. En 1935 cependant, une hémorragie cérébrale le rend hémiplégique et aphasique, le condamnant ainsi à passer du fauteuil au lit et inversement pour le restant de ces jours.

C’est peu avant cet accident, en 1927 qu’il écrit 200 chambres, 200 salles de bain, lors d’une nuit d’insomnie alors qu’il séjourne au Palace Hotel de Bussaco au Portugal. Nuit d’insomnie qui lui permet d’écrire, de retracer ses longs séjours en hôtels mais qui lui permet surtout de dire sans trop avouer sa souffrance physique.

La chambre d’hôtel est à la fois un lieu étranger mais aussi un « chez soi » de quelques jours ou quelques semaines. Un « chez soi » que l’on tente d’apprivoiser et pour lequel on se crée des points de repères presque fictifs. L’hôtel est un lieu public comme tant d’autres, où les clients se croisent tels des étrangers qu’ils sont les uns pour les autres, et pourtant l’hôtel devient un lieu de vie presque personnel. L’hôtel est un microcosme, une ville dans la ville, chez soi dans sa chambre, ailleurs, dehors, dès la porte refermée.

 Valéry Larbaud, dans son cas précis, compare aussi la vie d’hôtel à la vie d’un patient dans un sanatorium, entre le séjour consentant et la dépendance à autrui, à mi-chemin de l’existence active et de la convalescence. La chambre d’hôtel, si impersonnelle qu’elle puisse parfois lui paraître, est tout à la fois un refuge et une scène. Il peut s’enfermer dans cette chambre quand la maladie prend le dessus et lui laisse peu de répit, tout en endossant le rôle du client capricieux jouant au malade imaginaire. Elle lui laisse la liberté, interdite à l’hôpital ou au sanatorium, de disparaître aux yeux des gens quand le mal approche, pour mieux réapparaître quand celui-ci prend de la distance.

Et pourtant, nous lecteurs de ce livre, savons mieux que quiconque qu’il n’est pas un malade imaginaire. L’écriture elle-même transpire la souffrance. Son récit est à l’image de sa vie, en dents-de-scie, alternant les moments de répit avec des passages d’une douleur saisissante. L’on ressent presque sa souffrance, son désarroi, son impuissance… presque car je reste convaincue qu’aucune imagination, la plus fertile soit-elle, ne peut donner le ressenti d’un tel mal physique….

Cancer du sein… une cause à soutenir !!!

7 mars 2009

Je transmet ici le message d’une amie de ma mamounette touchée par cette terrible maladie.

Cancer du sein... une cause à soutenir !!! 36744547

Vous connaissez certainement toutes désormais ce célèbre ruban rose symbole de soutien dans la lutte contre le cancer du sein.
Je propose à celles qui le souhaitent de transmettre via leur blog ce logo afin de manifester une pensée pour celles qui se battent au quotidien contre cette satanée maladie qui touchent de plus en plus de femmes et pas seulement à un âge où elles deviennent grand-mères …
Je vous remercie pour ce geste qui vous semblera peut être anodin mais qui moi me touchera particulièrement …

Merci à vous toutes !!!!

La reine de l’Idaho

18 février 2009

La reine de l'Idaho dans AMERIQUE DU NORD 2264039922

L’histoire est celle du narrateur, Thomas Burton. Il ne nous livre pas son passé et l’histoire de sa famille de manière gratuite. La raison de cet appel au passé prend naissance avec la réception d’une lettre…, une lettre qui va sonner comme un retour aux sources, une quête de la vérité. En effet, l’expéditrice, Amy McKinney, prétend être sa soeur. Si le refus et le déni sont les premières réactions de Thomas, l’écriture va pourtant lui permettre de revenir sur l’histoire de sa famille, où sa grand-mère, « la Reine du mouton » s’impose comme l’image central. Lui sera-t-il ainsi possible de faire la lumière sur ce secret si bien gardée ?

Il s’agit ici d’un roman d’une force incroyable. L’auteur nous mène d’un bout à l’autre des Etats-Unis, virevoltant entre l’Ouest américain et la Côte Est, nous fait faire des bonds dans le temps passant ainsi du début à la fin du siècle, et nous propose les portraits de deux familles que tout distingue : les McKinney, parents adoptifs modèles et respectables mais trop soucieux et silencieux et le clan Sweringen pour qui la gaieté a toujours été le mot d’ordre.

La galerie de portraits, proposée par l’auteur, nous donne à voir des personnages plus hauts en couleur les uns que les autres et si la grand-mère apparaît vraiment comme la figure centrale de la famille, c’est vers le grand-père que va tout mon attachement. J’ai accordé plus d’importance à l’histoire de la famille Sweringen elle-même qu’à ce qui est à l’origine d’une telle réminiscence : une lettre, une soeur, une quête de la vérité. C’est comme si cette missive apparaissait comme l’excuse pour l’auteur de se lancer dans une écriture de la mémoire familiale. J’ai tout de même était touchée par les interrogations de l’auteur, tardives peut-être mais pourtant attendrissantes, de ce que peuvent être les doutes et les peines d’un enfant adopté, et donc d’abord rejeté. Il lui est enfin possible de s’aviser de tout le bonheur auquel il a eu droit durant son enfance, mais qu’il a pourtant fui en quittant l’Idaho pour la Côte Est, et de rapprocher cette dite enfance de celle d’Amy pour enfin partager ce bonheur. Par ce geste, il offre à Amy ce que ses aïeux lui avaient refusé, une histoire et un passé.

Une seconde avant Noël, Romain Sardou

21 janvier 2009

Une seconde avant Noël, Romain Sardou dans AUTEURS 9782266168076FS

4ème de couverture :

1851. A Cokecuttle, cité industrielle anglaise hérissées des cheminées des hauts-fourneaux couvertes de suie, Harold Gui, neuf ans, orphelin de père et de mère, survit péniblement sous les ponts en pratiquant divers petits métiers. Et pourtant…
Harold ne le sait pas encore, mais il est promis à un avenir merveilleux. Guidé par un génie invisible, il va découvrir un monde peuplé de lutins, d’arbres magiques et de rennes volants. D’extraordinaires aventures l’attendent avant de pouvoir enfin rencontrer sa destinée et devenir ce personnage à la longue barbe blanche, au costume rouge éclatant que nous connaissons tous très bien : le Père Noël…

Mon avis :

C’est avec beaucoup de retard que je rédige enfin ce billet. J’ai lu ce roman peu avant les fêtes de fin d’année pour être bien dans l’ambiance, et depuis plus rien. J’avais quelque peu abandonné mon blog, mais je suis enfin de retour sur la blogosphère littéraire.

Alord qu’en est-il de ce livre ? Le résumé avait vraiment piqué ma curiosité et tous les ingrédients étaient réunis pour que je craque devant ce conte de Noël. Et puis surtout je trouvais l’idée excellente : revenir aux origines du Père-Noël, le rencontrer enfant et découvrir avec lui sa destinée. C’est plein de bonnes idées et il y a un petit côté Dickens que j’adore, sans parler des nombreux clins d’oeil qui font souvent sourire.

Mais alors pourquoi sent-on comme un petit côté amer dans ce début de billet? Malgré tout le bien que je pense de ce conte et malgré le bon moment de lecture qu’il m’a fait passé, il y a un petit quelque chose qui reste coincé. Et c’est difficile de mettre le doigt dessus. Avez-vous déjà ressenti ça? Je pense que ça vient de l’écriture et pourtant il n’y a pas grand chose à lui reprocher, j’en suis sûre. Mais je sais que le problème vient de là. Par exemple, je n’affectionne pas beaucoup cette manière toutes les 5 pages t’interpeller le lecteur : « Lecteur » par-ci, « O toi lecteur » par là…. Ca m’a un peu ennuyé.

Vous me direz que c’est vraiment pas grand chose comme reproche. Je sais pas… je n’arrive pas à comprendre pourquoi je bloque sur ce bouquin alors qu’il ne m’a pas déplu et que ce n’est pas non plus le genre de récit dont le thème pourrait choquer ou mettre mal à l’aise…

Je comprends pas… Est-ce qu’il me deviendrait donc impossible de faire une critique dénuée de toute… critique ?

A vos marques…prêt…partez!!!

16 janvier 2009

Voilà, vous allez enfin pouvoir faire connaissance avec BoB, de son vrai nom : Blog-O-Book!!

Alors, venez visiter, découvrir, prendre vos marques et n’héistez pas à en parler autour de vous.

Merci pour tous vos commentaires d’encouragement!!

Kesalul et Madame Charlotte

des petites nouvelles en passant…

14 janvier 2009

Je sais que je suis peu présente en ce moment sur mon blog et ma vitesse de croisière côté lecture s’est quelque peu ralentie…

En effet, ces temps-ci je passe mes journées à me balader sur vos blogs pour recenser vos commentaires de livres pour BoB!!

Mais qu’est-ce que BoB vous me direz? Il s’agit de Blog-O-Book, un site conçu par Madame Charlotte et qui ne sera ni plus ni moins qu’un site de référencement des livres commentés sur vos blogs… et ça prend sérieusement forme!!

Il devrait voir le jour d’ici peu, alors surveillez bien vos écrans!!

Bien entendu, quand les choses se seraont calmés, je viendrais un peu plus souvent vous laisser des commentaires sur vos blogs. Car actuellement, bien que je passe très très très souvent vous rendre visite, je n’ai pas le temps d’y laisser des petits mots. Mais c’est un vrai trésor de fouiner chez vous!!

 Alors, à très bientôt

Kesalul

Un award!!

22 décembre 2008

Ma petite mamounette m’a décerné un award et ça me fait vraiment très plaisir.

J’ai donc mis le logo sur mon blog et vais à mon tour nominer sept autres blogs en mettant leur liens sur mon blog et en les avertissant sur le leur.

Encore merci ma petite maman d’avoir pensé à moi. Je t’adore!!!

voici donc le logo que vous devez connaître :

Un award!! 33878521

et voici mes nominés :

anjelica, Madame Charlotte, Chiffonnette, aifelle, Ilisa, Lucy, Karine

Et puis bien sûr je décerne à mon tour ce prix à ma petite mamounette parce que son site, c’est un vrai régal pour les yeux (en toute objectivité!!)

une idée… un blog…

12 décembre 2008

Une petit idée m’est passé par l’esprit dernièrement, et j’ai décidé de la mettre en oeuvre.

L’idée était de recenser les livres dont vous tous et toutes parlez dans vos blogs. Bien entendu, je n’en suis qu’au tout début et je ne suis pas sûre qu’elle deviendra un jour exhaustive…

En vous promenant dessus, si vous remarquez qu’il n’y a pas de lien vers votre blog pour un livre dont vous avez parlé, n’hésitez pas à me le signaler en laissant un commentaire.

Vous vous dites peut-être que je n’ai vraiment rien d’autre à faire pour me lancer là-dedans, et je répondrais que…. oui effectivement, je n’ai rien d’autre à faire, étant au chomage depuis des temps immémoriaux. Alors j’ai décidé de m’occuper en créant un nouveau blog, et en plus je prends du plaisir à le faire (heureusement, vous me direz…).

Alors, n’hésitez pas à venir faire un petit tour à l’occasion…

 PS : ça ne dérange personne que je mette ainsi des liens vers vos blogs?

http://booksblogslist.unblog.fr/

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